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II Балканская война

Фотография andy4675 andy4675 21.03 2021

Фотография сделанная Рене Пуо для Les Temps, из публикации в L'Illustration. Рене Пуо сделал ряд фотографий в 500 метрах от Доксато, на месте, где болгарская армия 13 июля 1913 года по-новому календарю зверски образом перебила взятых ею в заложники греческих жителей села, и где трупы несчастных и были найдены. Людей частично перестреляли, частично убили штыками:

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https://www.gutenber...0-h/39240-h.htm

Изуродованный грек, которому отрезали ногу, среди убитых в Доксато:

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Женщины из Доксато, чьи мужья и братья были перебиты болгарами. Фотография Рене Пуо:

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Сгоревшие дома и разграбленный магазин в Доксато:

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Кадр из города Серрес после устроенного в городе болгарской армией перед ее отступлением пожара:

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Вид из сожженного отступавшей болгарской армией города Серрес:

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Фотография, на которой генеральный консул Австро-Венгрии в Салониках г-н Краль прибыв в город Серрес осматривает здесь сгоревшее в ходе устроенного в городе отступавшей болгарской армией пожара здание вице- консульства Австро-Венгрии:

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Один случайно выживший после устроенной болгарами резни греков в Демир-Хиссаре местный житель, Георгий Чаталджанос. Он имел 7 штыковых ранений:

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Перед бегством из города Кавала, болгарская армия винила там резню. Перерезанные болгарами в Кавале греки:

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Перерезанные болгарской армией в городе Кавала перед ее бегством оттуда мусульмане:

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Фотография andy4675 andy4675 21.03 2021

Жан Лейн для L'Illustration. Участок поля боя после битвы при Килкисе:

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Фотография andy4675 andy4675 21.03 2021

Потери греческой армии при Килкисе, и ужасы войны (из дневника мадам Жан Лейн):

Allons vers l'état-major de la 2e division. (J'ai oublié de dire que les 1.500 blessés sont ceux de la 2e division seulement.) Nous voici sur le champ de bataille. Des morts, des morts par centaines, tombés de ce matin et déjà défigurés par la grande chaleur. Ah! les Grecs ont payé cher leur victoire. Les Bulgares s'étaient fortifiés sur les hauteurs depuis la prise de Salonique,--tant ils avaient peu l'intention d'attaquer les Grecs! Des tranchées faites avec tout l'art militaire, où des centaines de Grecs sont venus trouver la mort. La plupart des cadavres sont au fond, percés de coups de baïonnette, affreusement déchirés.

https://www.gutenber...0-h/39240-h.htm

"- Кто поджёг Килкис, солдат?

- Гнев Божий, мадам!"

Une fumée épaisse nous aveugle. C'est à peine si on respire. Nous sommes à une centaine de mètres de Kilkiz. Le nid des comitadjis brûle: «Qui a mis le feu, soldat?--La malédiction de Dieu, madame!»

On entend des détonations; des cartouches, des obus éclatent; aussi des mines; un vrai nid à dynamite. Le feu en aura raison Toutes les maisons brûlent; de grosses gerbes d'étincelles. Voici une maison qui vient de prendre feu. Par les fenêtres, de grandes langues rouges sortent et lèchent le mur. Puis, un grand fracas: le toit croule et nous voyons l'immense brasier faire face au ciel.

On croirait des milliers d'êtres vivants, tous habillés de rouge, exécutant les sports les plus extraordinaires. Tantôt ils se poursuivent, s'attrapent, se renversent, se jettent pêle-mêle; tantôt ils s'étirent immensément longs et veulent atteindre le ciel qui assiste impassible à leurs jeux. Et, au milieu de tout cela, leur rire: le sinistre rire du feu. La destruction contente de sa destruction propre. Puis, par les rues chaudes, à l'atmosphère asphyxiante, les soldats vainqueurs circulent. Ils ont l'œil sauvage et le sourire aussi. Où sont les troupiers doux et tranquilles avec lesquels j'ai fait campagne, eux qui répugnaient si noblement au spectacle de Janitza brûlée par les paysans? Ils sont noirs de fumée, noirs du désir de vengeance. La haine contracte leurs traits. Ils sont contents des flammes, contents de voir des morts, du sang. Une femme, une vieille bulgare, se sauve, vraie ruine, du milieu des ruines. Sa maison vient de prendre feu. Elle lève les mains vers le ciel, appelle la malédiction de Dieu et serre contre sa vieille poitrine une malle d'osier... Les soldats rient... «Aide la femme, dis-je, à sauver ses affaires, soldat.--Madame, non!... malgré le respect que je te dois; cette femme est bulgare; elle abritait des comitadjis qui tuaient les femmes et les enfants grecs et brûlaient les villages.» Le soldat me toise, dur, intraitable, presque mauvais. Voyant qu'il n'y a rien à faire, je réplique: «Fais comme tu veux, mais n'oublie pas tes titres de noblesse. Tu es Grec, c'est-à-dire noble.» Je reviens vers mon mari. Déjà la maison de la vieille commence à crouler; au milieu des flammes, je vois un soldat qui aide la femme à retirer quelques débris. C'est le soldat qui se souvient.

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Турки Стромницы жалуются французским журналистам на зверства болгар в их городе после его освобождения греческой армией (после войны город был возвращён Болгарии, а его греческое население сожгли свои дома и бежало в Грецию; после Первой Мировой Стромница отошла к Сербии). Турки говорят "греки - наши братья!":

Sur une colline, 5 canons bulgares. Des cadavres les gardent... Et nous arrivons à Strumitza, petite ville étouffée dans la vallée. Le mufti (prêtre turc) vient à nous: «Ah! nos frères les Grecs! (Et ils disent cela à Jean, qui est Français; pas de Grecs là, donc ils ne flattent pas). Enfin, ils sont partis, les Bulgares! Combien nous avons souffert! Ils ont massacré deux cents d'entre nous, parce que nous refusions de parler bulgare. Ils ont pris aux Grecs leur église, à nous la mosquée. Il n'est pas resté femme ni jeune fille dans la ville qui n'ait été violée; celles qui voulaient résister ont été massacrées. Ah! comme les Grecs sont civilisés! Avec eux nous vivrons comme des frères.»

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Болгарские военнопленных не любят чтобы их фотографировали:

Au loin, une très grande masse mouvante. Grise dans la poussière grise, elle se confond avec elle sans en acquérir la légèreté. On dirait qu'on pave la route, tellement la marche de ces hommes qui viennent vers nous martèle le sol. Deux haies brillantes, de forme mince et effilée: ce sont les baïonnettes grecques qui jouent, fins papillons d'argent, dans un soleil aux teintes chaudes du cuivre. Une pause. Les prisonniers bulgares, .1.400 à 2.000, sont assis, boivent de l'eau, mangent du pain. Les soldats grecs vont de l'un à l'autre, leur portant des cigarettes et leur sourire. Une expression de bête fauve erre sur les figures rousses des Bulgares. Leurs officiers me regardent brutalement. Mon kodak leur fait horreur. Et, comme je le braque sur eux: «Madame, ça ne nous fait pas plaisir, ça! Otez votre appareil.» Et sur quel ton! J'en prends un aussi dur: «Est-ce que je vous demande si ça vous fait plaisir?» Mon petit appareil a fait son affaire... En route, la masse grise!...

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Резня мирного населения в Демир-Хиссаре встроенная болгарской армией:

LES CRIMES BULGARES DE DEMIR HISSAR ET SERÈS
Station de Hadji-Beylik, 15 juillet.

Hier une occasion s'est offerte d'aller en camion automobile à Serès. Les Bulgares n'ont abandonné la ville qu'après l'avoir brûlée. Cent soixante des habitants ont été massacrés. Nous avons passé par Demir Hissar, délicieuse petite ville bâtie sur la colline, avec son pont couché sur les rochers, et ses cyprès au rêve turc. Des femmes, des enfants vont et viennent, des loques humaines, avec des figures de grande douleur et de grand désespoir. Un blessé se promène par les rues. Il a eu une aventure étrange. Avant de fuir, les Bulgares ont fait battre le tambour, ce qui, en tout pays, annonce aux habitants une communication importante. Ceux de Demir Hissar sortent donc en masse. Les soldats saisissent le métropolite, les prêtres, les notables, 150 hommes en tout, et les conduisent à l'école bulgare. Dans la cour, un immense trou, fraîchement creusé. On les fait asseoir autour. Les pauvres gens comprennent. Le grand trou va être leur tombe. Ils sont là qui le regardent, et ils sourient comme des martyrs. Ils vont partir pour commencer la grande vie, celle que le Temps n'achève pas. Ils verront de là-haut l'armée hellénique victorieuse prendre possession de la terre qu'ils ont défendue pendant leur courte vie terrestre, qu'ils ont conservée grecque. Et ce sera leur œuvre.

La baïonnette bulgare fonce et s'enfonce, dans une fureur de bête fauve. La chair frémit et se revêt de rouge. L'âme sourit et se revêt d'or. Un coup de baïonnette enlève la barbe du métropolite, avec le menton. Un autre fait voler les yeux qui tout à l'heure, vivants encore, contemplaient l'humanité. Un autre arrête la vie du cœur qui sentait déjà l'éternité. Des doigts, des bras, des pieds, sont arrachés, jetés pêle-mêle. Elle hache, la baïonnette bulgare! Et ce hachis humain, ces masses qui n'ont plus de forme, les Bulgares les regardent. Ils ricanent, ils se redressent... Comme ils sont braves, les soldats du roi Ferdinand, les «Japonais de l'Europe», les «Prussiens des Balkans»!...

Mais voici l'armée grecque!... Les cadavres restent, les assassins s'enfuient. Et le blessé raconte: «Après la première blessure, j'ai fait le mort. Quand ils sont partis, je me suis levé: les soldats grecs étaient là.»

Des femmes passent: «Je n'ai plus de fils, madame, mais les Grecs sont là... Notre petite ville devient grecque. Gloire à Dieu!» Et une autre: «Mon père de quatre-vingt-quinze ans est mort. Mais vous avez vu son cadavre: il souriait à la grande Grèce!»

Lette Leune.

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Силы болгарской армии при Нигрите, Килкис-Лахане и Доиране противостоявшей грекам. И силы там же греков:

Doïran, juillet 1913.

Lorsqu'on étudiera sans parti pris et dans le calme nécessaire les guerres d'Orient de 1912-1913, on devra reconnaître à la bataille de Nigrita-Kilkiz-Doïran une importance plus grande encore qu'à celle de Lule-Bourgas.

Le total et la proportion des effectifs en présence étaient sensiblement les mêmes dans les deux batailles.

Dans celle dont je vais résumer les phases, les Bulgares disposaient de 85.000 à 90.000 hommes et les Grecs de 100.000 à 110.000 hommes.

...

Dans l'indiscutable intention de prendre un jour Salonique aux Grecs, les Bulgares avaient, ces deux derniers mois, massé entre Doïran et le Panghaion de 85 à 88 bataillons de 1.000 hommes avec 180 canons de campagne.

Греческая армия при Килкис-Лахане мчится как безудержный поток, как писал генерал Дусманис Венизелосу:

Enfin, division d'extrême gauche: ordre de passer l'Axios-Vardar au nord du lac Artzan et de marcher sur Doïran.

L'attaque générale commença sur toute la ligne le 2 juillet au matin. Tout de suite, le centre se trouva en contact avec le gros des forces ennemies. Car les Bulgares, ayant transformé Kilkiz en une place fortifiée de tout premier ordre, destinée, en nouveau Plevna, à protéger leur base de ravitaillement établie à Doïran, en avaient, dans l'intention de surprendre Salonique, fait descendre toutes leurs forces vers le sud.

A Ambarkeui, le 2 juillet, eut lieu la première rencontre. La bataille s'engagea avec une rage égale des deux côtés. Mais l'élan des Grecs vint à bout de la résistance des Bulgares qui durent se replier sur Kilkiz. Ce jour-là, des détachements grecs firent une marche de 30 kilomètres par une chaleur épouvantable et en se battant continuellement, les Bulgares ne lâchant le terrain que pas à pas.

Comme le télégraphia très bien le colonel Dousmanis à M. Venizelos: «L'armée grecque avança comme un torrent!»

Бой при Килкис-Лахане, продолжение 3 и 4 июля 1913 года по-новому календарю. Килкис пал. Греческая армия берет захваченную болгарами у сербов Гевгелию. При взятии Доирана греки разбивают отличившиеся при взятии Адрианополя болгарские части (за свой там подвиг болгарские солдаты этих частей были поголовно награждены железными крестами в знак признания мужества). Доиран взят греками 5 июля 1913 года по-новому календарю:

Le lendemain, 3 juillet, les divisions du centre attaquaient Kilkiz par le sud.

On comprend que les Bulgares aient défendu cette place avec plus que de l'acharnement puisque sa chute devait fatalement entraîner celle de Doïran, c'est-à-dire devait priver l'armée bulgare tout entière, celle opérant contre les Serbes en même temps que celle opérant contre les Grecs, de sa base de ravitaillement.

Sur la droite, la colonne partie d'Aïvati et celle partie de Langadikia, entre les lacs de Langada et de Bezik, marchèrent vers le nord de façon à prendre la position très forte de Lahana située sur un petit plateau à l'altitude de 663 mètres, et commandant ainsi la route de Serès.

De ces deux colonnes, celle de gauche quitta la route de Serès à Guiouvesna et se dirigea sur Karatsakeui.

Les Bulgares se trouvaient solidement retranchés sur les hauteurs entre Stephania et Klèpes et à la cote 605. Leur résistance brisée le 2, toujours par cet élan infernal qui mérite bien maintenant de devenir aussi légendaire que la fameuse «furia francese», la colonne commença d'exécuter, par le nord de Lahana, un grand mouvement tournant qui l'amena sur les derrières des Bulgares.

Pendant ce temps, la colonne de droite était montée au nord par Karasmerli et Zarovo (cote 525). Un détachement s'emparait de Likovani (cote 497) où il faisait prisonniers un grand nombre de Bulgares. Puis la colonne attaquait par le sud Lahana, attaquée au nord avec 24 canons par l'autre colonne et défendue avec rage par 16 bataillons d'infanterie.

Lahana, tomba le 3 juillet. L'ennemi y abandonnait 12 canons dont 6 à tir rapide, beaucoup de caissons et de voitures ainsi qu'une grande quantité de fusils et de munitions.

La colonne d'extrême droite, par Maslar-Saïta, monta contre Nigrita. Les Bulgares s'étaient fortifiés sur des hauteurs à l'ouest. Ils furent battus et se retirèrent le 3 vers la Strouma, après avoir incendié Nigrita et y avoir massacré les femmes, les enfants et les vieillards.

Cette colonne poursuivit aussitôt les Bulgares jusqu'à la Strouma, en trouva le pont brûlé, mais commença d'en construire un nouveau le 4 juillet.

De ce côté donc, les Bulgares étaient partout battus et refoulés, de façon décisive.

Durant ces opérations, les colonnes du centre ayant marché parallèlement vers le nord, par Ambarkeui et Avret Hissar, attaquaient Kilkiz.

Après une journée et demie d'un combat de géants, le 4, la ville tomba. Ce qui découvrait complètement Doïran.

Enfin, à l'extrême gauche, deux colonnes opérèrent, la plus importante au sud. Celle-ci, partie de Benitza, passa l'Axios-Vardar sur le pont du chemin de fer qui se trouve au nord de Karasouli, puis s'empara de la cote 250 qui commande le passage vers le nord, le 2 juillet. Après quoi, le 3, par Bagalitsa et la cote 350 elle s'en fut attaquer et déloger les Bulgares, solidement établis au sud de Matsikovo.

La deuxième colonne (un bataillon et une batterie), partie de Karasinatsi, se dirigea sur Ghevgheli qu'elle prit le 3 juillet, passa l'Axios-Vardar et vint inopinément tomber sur les derrières des Bulgares de Matsikovo.

Ceux-ci, pour ne pas être pris, durent se retirer dans la direction de Doïran. Ils essayèrent d'arrêter encore les Grecs aux défilés dits de Kalinovo. Ce fut une fois de plus inutile. Les défilés furent forcés, avec beaucoup de pertes, il est vrai, mais, à 6 heures du soir, les Bulgares étaient en fuite. 21 canons étaient pris de ce côté. Malheureusement, la fatigue extrême des troupes empêcha la poursuite vers Kilindir.

Devant Doïran même, renforcés par les troupes battues à Kilkiz, les Bulgares livrèrent une dernière bataille désespérée sur les hauteurs qui défendent la ville au sud-ouest.

La division bulgare qui combattit là avait pris une part active au siège d'Andrinople et tous les hommes portaient la croix de bravoure à eux décernée pour leur conduite au dit siège. Pendant l'assaut, on vit les soldats grecs arracher à l'uniforme de leurs ennemis tombés ces croix fameuses et se les attacher sur la poitrine...

Doïran tomba enfin le 5 juillet, après un combat des plus sanglants.

Ainsi était terminée la première grande bataille de la guerre gréco-bulgare, elle avait duré quatre jours pleins. Sur toute la ligne Nigrita-Doïran, les Bulgares étaient battus et chassés de leurs positions.

Потери сторон за 4 дня боев (при Килкис - Лахане, Гевгелии и Доиране):

Le chiffre des pertes grecques qui, sur toute la ligne et pour quatre jours de bataille ont atteint 10.000 hommes (beaucoup d'officiers, dont 6 colonels, hors de combat); celui des pertes bulgares qui sont supérieures encore; c'est-à-dire un total de pertes de 20.000 à 25.000 hommes,--voilà une dernière preuve irréfutable de l'importance et de la gravité de cette bataille....

Jean Leune.

https://www.gutenber...0-h/39240-h.htm
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Фотография andy4675 andy4675 21.03 2021

Мадам Жан Лейн и месье Жорж Бурдон, работавшие на "Ла Фигаро", обнаружили в Ливуново труп семи видных греческих граждан из города Серрес. Болгарская армия взяла их с собой в заложники, и зверски искалечила и умертвила их в этом месте. На первой из фотографий убитых - господин Стамулис, директор Восточного Банка города Серрес, печально известный ложью написанной о нем в Докладе Комиссии Карнеги 1914 года - будто вопреки слухам о его смерти, члены этой комиссии встретили директора Восточного банка города Серрес, господина ГИНИСА (!) живым:

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Третьим свидетелем присутствовавшим при обнаружении трупов был журналист газеты "Нью-Йорк Херальд", Бернар Лапорт. А четвёртым- супруг мадам Жан Лейн. Из текста в L'Illustration:

LE MASSACRE DES OTAGES DE SERÈS
Le compte rendu, par M. Jean Leune, de l'horrible découverte qu'il a faite le 21 juillet, avec deux de ses confrères, aux environs de Livounovo, ne nous est pas encore parvenu. Mais nous avons reçu ses photographies, et le commentaire en avait paru dès le 24 juillet dans le récit télégraphié par M. Georges Lourdon au Figaro, et que nous reproduisons ici:

Une horrible découverte a été faite, avant-hier soir, par quatre d'entre nous. Je citerai leurs noms, car il importe que nul ne puisse suspecter l'exacte relation que j'en vais faire. Ce sont M. et Mme Leune et M. Laporte. Celui-ci, Français, représente ici le New-York Herald. M. Leune, jeune homme de vingt-deux ans, licencié d'histoire et qui prépare une thèse de doctorat, a suivi, en vue de celle-ci, toutes les opérations de l'armée grecque depuis dix mois et il les a suivies infatigablement dans les conditions les plus pénibles, en compagnie de sa jeune femme, une Grecque de Constantinople. Couchés tous deux sous la tente, dans la neige, et le sac au dos, suivant à pied le chemin de l'armée, M. Leune, petit-fils d'un célèbre universitaire, n'a rien dit dans les correspondances qu'il a envoyées à L'Illustration ni des fatigues que sa femme et lui ont endurées, ni de la popularité qu'elles leur ont gagnée parmi toute l'armée, mais, pour l'avoir surprise, je ne me retiendrai pas de porter témoignage en faveur de compatriotes.

Donc, avant-hier, sur des indications qu'on nous avait données, nous nous dirigeâmes tous quatre à quelques kilomètres au nord de Livounovo, à droite de la route qui suit la Strouma, en partant du lit desséché d'un affluent de cette rivière dont les cartes ne donnent pas le nom. On nous avait dit: «Vous trouverez dans un champ de maïs et dans les environs de ce champ les cadavres de quelques-uns des otages de Serès.» Peut-être vous souvenez-vous, en effet, de cette nouvelle que donnèrent les journaux qu'en quittant Serès, sous la menace de l'armée grecque, les Bulgares avaient emmené un certain nombre d'otages, dont on ne savait ce qu'i's étaient devenus. Leurs cadavres, c'étaient leurs cadavres, dont on nous indiquait la place. Nous cherchâmes longtemps; nous avions les points de repère, la rivière desséchée, le bouquet d'arbres, le chemin, un vallonnement entre deux monticules. Enfin, l'un de nous fit: «Nous approchons.» Une acre odeur de putréfaction nous saisit aux narines, cette odeur chaude, pénétrante, persistante et ignoble à faire défaillir, de fermentation des chairs, dont j'ai déjà éprouvé, à Casablanca, l'atroce nausée. Elle nous guide; nous découvrîmes un cadavre, puis un autre, et quel cadavre!

Mais la nuit approchait et nous n'avions pas eu le temps de faire en nous les réserves d'énergie nécessaires. Nous décidâmes de remettre au lendemain matin notre sinistre recherche. C'était hier, j'ai les yeux pleins encore de l'épouvantable vision. Nous en avons trouvé sept. Le premier est éloigné du second de deux cents mètres, et trois cents mètres séparent celui-ci des quatre autres, disposés presque parallèlement à quelques mètres de distance, le dernier est juché sur un talus, à uns quinzaine de mètres. Celui-ci a trébuché sans doute; il a perdu sa chaussure et n'est tombé que deux mètres plus loin; cet autre, frappé dans le dos, est tombé sur la face et tout son corps est déjà à demi enfoncé sous ia coulée des pluies dans la terre meuble d'un champ. Un troisième a reçu sur le crâne un terrible coup de fusil, asséné avec une telle force que la crosse brisée a été lancée à un mètre de lui, et, un peu plus loin, dans un buisson, nous retrouvons le fusil auquel s'adapte exactement la crosse, et couvert de sang coagulé auquel adhèrent les cheveux; il est encore chargé de ses cinq balles.

Près d'un autre cadavre, nous trouvons aussi une crosse brisée, mais l'assassin, sans doute, a remporté son fusil. Un cinquième, couché en croix sur le dos, les mains et les doigts crispés dans le sol, montre un visage noir, une bouche ouverte qui semble hurler encore d'épouvante. Il me rappelle ces deux cadavres pétrifié? que l'on voit à Pompéi: membres tordus et bouches ouvertes, comme s'ils n'avaient pas cessé, à travers les siècles, de crier sous la morsure de la lave.

Ayant souci de ménager la sensibilité de ceux qui me lisent, je n'insisterai pas davantage sur l'horreur de ce spectacle. Je ne vous dirai rien de la volonté qu'il nous a fallu pour poursuivre, le nez bouché et les yeux glacés d'horreur, notre sinistre reconnaissance, mais il était nécessaire qu'elle fût accomplie.

Nous avons photographié ces affreux débris et ces photographies seront publiées. On saura que ce sont là, entre autres, des victimes d'une armée régulière et non de comitadjis que l'on désavoue. Car ces notables de Serès furent les prisonniers de l'armée, emmenés par l'armée en retraite. Et les malheureux que nous avons devant nous n'étaient pas des paysans de la contrée où nous les retrouvions, c'étaient des gens de la ville, bien habillés, avec des costumes de drap ou de serge, des bottines neuves, des chaussettes, des chapeaux, enfin des messieurs. Et ils sont bien de Serès, car trois d'entre eux purent être reconnus et identifiés.

La guerre est une œuvre horrible.

Georges. Bourdon.

https://www.gutenber...0-h/39240-h.htm
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Фотография ddd ddd 21.03 2021

болгары стали требовать еще и Салоники

ну все же не болгары имели завышенные амбиции/претензии, а их царьки.

сам народ не думаю что желал войну со вчерашними союзниками.

 

ровно то же самое было в мировые войны, когда их цари даже жаловались францу-иосифу, вильгельму, а потом и гитлеру на излишнюю русофилию своего народа, мол не понимают неблагодарные всей мудрости выбора правительством стороны в конфликте.

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Фотография andy4675 andy4675 21.03 2021

Трудно сказать. Также или иначе говорят открыто, либо подразумевают подспудно, свои ревизионистские претензии в Македонии. О Европейской Турции, то есть о Турецкой Фракии с Адрианополем и Константинополем болгарские патриоты уже и думать забыли. Говорят только о Македонии. До сих пор патриотические круги в Болгарии говорят о несправедливости случившегося. По сути - они не скрывают этого. Данные идеи популярны в Болгарии, тем более что и в болгарской школе в учебниках все это подаётся аналогичным образом.

А суть в том, что в 1878 годы имела места попытка реализовать проект Великой Болгарии. И так или иначе к идее оеализации этого проекта болгары возвращались в конце 19 и начале 20 века вновь и вновь. Сперва в Сан-Стефан в 1878 году, потом при пропаганде национальной болгарской идеи мирными сравнительно средствами с 1878 по 1893 год, потом - в виде террора 1893 - 1902 годов, потом - в виде открытой партизанской войны против турок с одной стороны, и греков и сербов - с другой, в 1902 - 1912 годах, потом - в ходе Балканских войн 1912 - 1913 годов, потом - в Первой Мировой 1914 - 1918 годов, потом - в Межвоенный период противостояния с 1919 по 1940 год, потом - во время Второй Мировой.

В 20 веке Болгария трижды с оружием в руках боролась за Македонию, и временно оккупировала ее куски. В 1912 - 1913, в 1915 - 1918, и в 1941 - 1944 годах. После создания НАТО и Варшавского договора настало длительное затишье. Но с распадом СССР рост болгарского национализма как государственной идеологии к которой вернулась Болгария скорее всего означает и возвращение к прежним тезисом и амбициями.

Так это или нет - спорно, ибо пока неясно. Я не знаю какой процент болгар испытывает чувства ревизионистские о Македонии. 10 процентов, или может быть 60-70 процетов. Этого я сказать не могу. Но достоверно такие чувства там есть. Можете сами поспрашивать у болгар, если имеете возможность.
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Фотография andy4675 andy4675 22.03 2021

Элен Виттивилия Жан Лейн (репортаж которой, в частности, был использован выше, в цитаты из номера французского журнала Л'Иллюстрасьон от 2 августа 1913 года) - французская журналистка, писательница и работница Красного Креста, с греческими корнями (константинопольская гречанка). Вышла замуж за французского журналиста, археолога и греколюба Жана Лейна, и приняла полностью его имя и фамилию. После развода с мужем публиковалась во Франции под греческим псевдонимом Лена Кандилли. Имеет государственные награды Франции за службу в Красном Кресте в ходе Первой Мировой, когда как журналистка побывала и в германском плену. Погибла в 1940 году, после начала войны Франции против Германии, когда снова отправилась работать медсестрой Красного Креста, вероятно около 50 лет от роду:

https://ru.wikipedia...Витивилиа,_Элен
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Фотография andy4675 andy4675 22.03 2021

Любопытный пересказ хода Балканских войн:

https://militaryarms...kie-vojny/#h2_3

Замечания по нему. Во-первых, рассказ чрезмерно акцентируется на действиях болгарской армии. Даже при описании уничтожения Западной Армии Турции автор почему-то написал, что сделали это совместно Сербия и Болгария, тогда как на самом деле Западную Армию разбила главным образом Сербия, при существенной поддержке и участии в ее добивании со стороны Греции. Тогда как Болгария в боях против Западной Армии, за исключением нескольких мелких ставках, не отметилась. Во-вторых, при Куманово указано что 125 тысяч сербов бились против 175 тысяч осман, на помощь которым двигался 40-тысясный корпус. Но в турецкой историографии - например в приведённом мной в теме о Первой Балканской войне видео на турецком языке с английскими субтитрами - говорится, что существенный численный перевес был в этой битве у сербов, а не у турок. Скорее всего так и было. Хотя ТЕОРЕТИЧЕСКИ турки и имели в регионе указанное число войск, сконцентрировать их вовремя в одном месте они вряд-ли так скоро успели бы. В-третьих, описания боев на греческом направлении вообще не даётся. Сказано только, что греки взяли Салоники, и вышли к Южной Македонии. Последнее вообще неверно, поскольку город Салоники - в Центральной Македонии, как и Монастир. К моменту взятия Салоник, греки не подошли к Южной Македонии, а уже прошли ее. В-четвёртых, подводя итоги Второй Балканской войны автор говорит, что по ее результатам к Болгарии отошли Фракия иигород Кавала. Это ложь. Согласно Бухарестскому миру Кавала отошла к Греции.

В тексте есть еще помарки и неточности, по мелочи.

Есть ииумалчивания. Говоря о заключенном в декабре 1912 года перемирии, автор почему-то молчал, что греки его не подписывали, и продолжили блокаду на море. Это было существенным фактором для хода войны, поскольку турки не сумели из-за противодействия греков отправить подкрепления, провизию, оружие и боеприпасы к значительным своим военным контингентам блокированным в Эпире и Македонии, что и предопределило их капитуляции вскоре после разрыва перемирия младотурками. В течении примерно месяца, в ходе которого длилось перемирие, турецкие ВМФ дважды попытались с боем вырваться из Дарданелл, и оба раза были сильно разбиты греками на море.

Ну, и так далее. О взятии Янины - вообще ни слова, хотя здесь греки дали самые кровопролитные бои. Тоже молчание. А так, вообще, текст довольно интересен, и читается сравнительно легко.
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Фотография andy4675 andy4675 28.03 2021

Изменения границ Болгарии по итогам Бухарестского мира 1913 года, на фоне границ Болгарского царства до начала Первой Балканской войны:

https://bulgarianhis...лни-промени.png

https://bg.wikipedia...n_wars_1913.svg

https://www.forumnau...-1913-г/page/2/
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То есть из земель во Фракии (считалось - некорректно, но считалось именно так - что Фракия граничила с Македонией по течению реки Нестос (болг. Места)), захваченных Болгарией по итогам Первой Балканской войны, и удержанных ею по итогам Второй Балканской войны, это были:

1. Так называемая Западная Фракия - нынешняя Греческая Фракия, отошедшая к Греции по итогам Первой Мировой войны, и поныне остающаяся в ее составе.

2. Земли Фракии, закреплённые за Болгарией Бухарестским миром, и поныне оставшиеся частью Болгарии. Это:

- На причерноморском побережье греконаселенные городки Василико (ныне Царево) и Агафополь (болг. Ахтопол), а также болгаронаселенный городок Малое Тырново.

- В пространстве между реками Нестос (болг. Места) и Эврос (болг. Марица, древнегреч. Гебр) это Дьовлен (ныне Девин), Пашмаклы (ныне Смолян), Эгри-дере (ныне Ардино), Мастанлы (ныне Момчилград), Даре-дере (ныне Златоград), Кырджали, Кошукавак (ныне Крумовград), Ортакьой (ныне Ивайловград) и Джизр-и Мустафа-паша (буквально "мост Мустафа-паши; ныне Свиленград).

Согласно турецкому салнаме (=своеобразной переписи населения, предназначенной для налоговой службы) 1892 года, в указе Мустафа-паша (значительная часть которой по Бухарестскому миру отошла к Болгарии) проживало 12.224 экзархистов (то есть болгар), 9.152 мусульман (то есть осман или турок), 4.036 греко-православных (то есть греков), 360 евреев, 98 католиков и 32 армян. Итого общее население казы - 25.902 человек. Здесь были учтены и мужчины, и женщины:

https://tr.wikipedia...wiki/Svilengrad

То есть, даже если не принимать во внимание особенностей салнаме как переписи населения (содействовавшего значительному увеличению числа мусульман за счёт христиан), все равно лиц декларировавших себя болгарами в казе была примерно половина от общего населения! Турецкие переписи трудно заподозрить в предвзятости в пользу болгар - как и греков. Поэтому, судя по всему, болгары и в самом деле были самым многочисленным элементом в казе. Второе место занимали мусульмане. И поныне Турция сохранила значительную часть территорий казы. Греции же достались лишь незначительные ее кусочки - они были третьей по численности этнической группой в казе Мустафа-Паши.

Город Ортакьой (ныне Ивайловград) в конце 19 века имел цветущую греческую общину в 3 тысячи человек, и сюда даже была перенесена кафедра патриархистской митрополии Литицы. В 1913 году городок был закреплён за Болгарией. В это время тут жило 3.175 греков. С 1914 года, после серии предупреждений со стороны болгарских властей чтобы они убирались, на них начались гонения. Эти факты сохранились в 19-страничном докладе составленном греческим консульством в Ксанфи 12 ноября 1915 года, и направленной в греческий МИД. Болгарские власти заселяли в Ортакьой и прилегающие села с греческим населением болгарских беженцев из отошедшей к Сербии части Македонии. При этом беженцев основали оружием и подстрекали насильно выбрасывать греков из их домов и магазинов - на что болгарские власти закрывали глаза. В результате, местное греческое население было вынуждено бежать, бросив все. Наряду с этим, имели случаи убийств греков на почве национальной ненависти, а также вымирания с них денежных средств на нужды болгарских патриотических обществ и на обеспечение нужд болгарских беженцев из Фракии и Македонии в Болгарию. В греческие села вырвались болгарские банды, вымогавшие значительные средства, а после просьбы повременить они избивали согнанное население, причем побои в нескольких случаях привели к смертям. Иногда грекам удавалось отбиваться при помощи отрядов проходивших на помощь из соседних греческих сел. Однако в итоге им пришлось бежать. В докладе такжеговорится, что эти в прошлом цветущие греческие села ныне были совершенно пусты и заброшенные, служат домом для диких птиц.

https://sitalkisking...ost_13.html?m=1

Город Ортакиой не был в составе Болгарии с сентября 1913 по сентябрь 1915 года - в этом смысле он исключение из того что я писал о сохранении в составе Болгарии земель отошедших к ней по условиям Бухарестского мира. Город Ортакиой был основан в конце 16 и начале 17 века греками, выходцами из Эпира. В Ортакиой в 18 веке существовали греческая Городская Школа, Девичья Школа и детский садик. Жители Ортакиой и близлежащего греческого села Мандрица приняли участие в Греческой Революции 1821 года под руководством епископа Литицы Софрония, который был членом Филики Этерии. Эти отряды отправились в Молдавалахию, и приняли там участие в боях на стороне А. Ипсиланти. Когда там мятеж был подавлен, остатки отряда ортакиойцев посредством Эпира прибыли в Румели, и приняли участие в боях там. Лишь немногим из них удалось вернуться домой. Болгария вернула Ортакиой Турции в сентябре 1913 года по Константинопольскому договору, но в 1915 году, после выступления на стороне Центральных Держав получила его в благодарность от Турции обратно, согласно договору от 6 сентября 1915 года. С этого момента греки Ортакиой начали покидать свою землю и уезжать в Грецию (они поселились главным образом в городе Драма, где создали квартал Ортакинон, а также в селе Хористи нома Драмы). Нынешнее население Ивайловграда - менее 4 тысяч человек.

https://el.wikipedia...i/Ιβαΐλοβγκραντ

В городе Мастанлы жили преимущественно турки.

https://bg.wikipedia...wiki/Момчилград

Город Пашмаклы был центром казы Ах Челеби, в которой в 1871 - 1872 году жили 2.961 помаков (=болгароязычных турок), 1.500 болгар (с 1896 по 1900 год они перешли в состав Экзархии) и 240 цыган. В 1912 году, согласно Любомиру Милетичу, в казе жило 5.297 семей помаков, 2.815 семей экзархистов, 140 семей болгароязычных патриархистов.

https://bg.wikipedia...Османски_период

Город Эгри-дере был совершенно незначительным. Город Дьовлен был помакским (согласно Стефану Захариеву - 200 помаков в 1850 году), и, как и Пашмаклы, он входил и в Тамраш, и в состав помакской самопровозглашённой республики Гюмри в начале 20 века. В Дара-дере согласно оценкам Милетича, в 1912 году жило 200 болгар и 120 помаков.

https://bg.wikipedia.../wiki/Златоград

https://bg.wikipedia...i/Девин#История

Население Кошукавака - 10-12 человек (мастера переселившиеся из разных регионов Греции и Болгарии) в 1900 году, около 100 человек в 1914 году, а ныне - в Крумовграде живёт около 5 тысяч человек:

https://bg.wikipedia...wiki/Крумовград

В Кырджали до 1912 года основную массу населения составляли мусульмане (помаки, турецкоязычные и цыгане). Город был оккупирован русской армией в 1878 году, но возвращен в 1886 году по соглашению Топ-хане Турции, и оставался в ее составе до 1912 года. В 1887 году в Кырджали жило 650 человек, в 1910 году - 2.500 человек, а ныне - чуть менее 50.000 человек.

https://el.wikipedia...άρτζαλι#Ιστορία

https://bg.wikipedia..._османска_власт
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Фотография andy4675 andy4675 28.03 2021

Вообще потери греков и болгар были очень близки между собой. Разницу представляет только количество военнопленных. Хотя даже и в этом отношении потери болгар были несущественными. В греческом плену оказалось 5.330 болгар, их которых 1.260 были пленными 17-18 июня 1913 года в Салониках. Целый болгарский полк сдался грекам в плен при Симитлы - Музей Бенаки, фотография болгарских военнопленных, захваченных греческой армией при Симитлы:

https://www.benaki.o...=138697&lang=el
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